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Qu'est-ce que le ciel? Réagir Le ciel nous parle de notre relation à Dieu

Quand on parle du ciel et de la terre, on exprime une tension, qui oblige l'homme à savoir se tenir. L'homme est sur terre, il doit d'abord se connaître lui-même dans sa condition terrestre. Dieu est aux cieux, et l'homme va pouvoir lever les yeux, de la terre vers le ciel. 

Ce mouvement est comme une ouverture vers quelque chose d'inaccessible, qui dépasse l'homme.  Croire est inclus dans la Croire vous donne les meilleures ressources pour transmettre le goût de Dieu. 


Cela veut dire que l'homme est sur terre, tandis que Dieu est ailleurs ? Non, si Dieu était ailleurs, qu'aurait-il à faire dans notre réalité terrestre ? Nous savons que Dieu s'est incarné, qu'il est « descendu » parmi nous, ce qui nous invite à tenir notre place, à entrer dans un chemin de connaissance de nous-mêmes comme êtres finis. Je ne suis pas Dieu, et je n'ai pas à me diviniser. Un psaume dit : « Vous êtes comme des dieux, et vous mourrez comme des hommes ». Il s'agit de nous reconnaître tels que nous sommes : je nais, je vis, je meurs. Et pourtant, quelque chose du ciel m'est aussi donné. D'autant plus que Dieu s'est incarné, est devenu l'un de nous, a pris notre chair, et donc est devenu un être terrestre.

ela veut dire que l'homme est sur terre, tandis que Dieu est ailleurs ? Non, si Dieu était ailleurs, qu'aurait-il à faire dans notre réalité terrestre ? Nous savons que Dieu s'est incarné, qu'il est « descendu » parmi nous, ce qui nous invite à tenir notre place, à entrer dans un chemin de connaissance de nous-mêmes comme êtres finis. Je ne suis pas Dieu, et je n'ai pas à me diviniser. Un psaume dit : « Vous êtes comme des dieux, et vous mourrez comme des hommes ». Il s'agit de nous reconnaître tels que nous sommes : je nais, je vis, je meurs. Et pourtant, quelque chose du ciel m'est aussi donné. D'autant plus que Dieu s'est incarné, est devenu l'un de nous, a pris notre chair, et donc est devenu un être terrestre.
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 Alors nous aussi, dans notre vie sur terre, sommes appelés à voir un petit bout du ciel ?  Quand la Bible me parle du ciel, quand je prie le Notre Père, j'inclus dans ma foi une part d'imaginaire. La foi ne m'empêche pas d'imaginer et de voir la vie autrement, de la penser autrement. Je peux le dire de moi-même, et aussi parce que le Christ m'invite à voir le monde autrement que ne le voudrait l'esprit de ce monde. Cette part de rêve et d'imaginaire participe aussi de la foi, et m'ouvre à une autre réalité qui marque déjà ma vie. Il ne s'agit pas d'une fuite : je lève la tête, je lève les yeux vers une autre réalité qui m'est déjà donnée. Ce qui compte vraiment dans l’actualité Découvrez la dimension spirituelle des hommes et des événements d'actualité avec la Croix.

Je peux imaginer ce qui se passe dans le règne de Dieu, c'est-à-dire le ciel ? Est-ce que le ciel est aussi le séjour des personnes disparues que j'ai aimées ? Quand j'étais enfant, il était un philosophe qui avait pris quelques distances avec la foi, m'avait dit : Au fond, il vaut mieux vivre sous un ciel habité que sous un ciel vide. Tous nos morts, tu les mets au ciel et cela te rassure. Le ciel n'est jamais déconnecté de la réalité terrestre. Et le règne que nous appelons de nos vœux, « Que ton règne vienne », il est « sur la terre comme au ciel ».

C'est une manière de dire que le règne n'est pas de l'ordre d'une promesse, mais qu'il est déjà là, comme le dit le Christ. Suis-je capable de le voir ? Est-ce que j'ouvre, est-ce que j'offre à ce monde tel qu'il est une part céleste ?  Lire : Quel corps aurons-nous au Paradis ? Cela veut dire que le ciel, on peut le voir sur terre ? Mais comment faire ? La parole du Christ nous invite à décrypter dans ce monde tout ce qui est de l'ordre du travail de l'Esprit saint, du travail de Dieu pour enfanter un monde nouveau. Ce monde est mauvais, je suis obligé de le constater, et renvoyer à demain l'amélioration du monde, ce n'est pas chrétien. Si le monde meilleur était pour demain, le Christ ne serait pas venu épouser notre condition et il ne serait pas allé jusqu'à mourir sur la Croix..

Le chrétien doit toujours voir une part de ciel partout ? S'il n'y en a pas, il doit en offrir une. Nous avons la capacité : offrir un peu d'amour, croire en la dignité de l'homme, croire que l'homme, malgré tout, est bon, et qu'il y a de la bonté en tout homme... C'est parfois très dur de le penser et de le dire, parce que le monde est ce qu'il est, mais croire que c'est tout de même possible, c'est introduire une part de rêve, mais aussi de réalité, dans ce monde. Quand vous rencontrez des personnes malades, des prisonniers, ils ne sont pas sur terre, ils sont dans des ténèbres obscures, invivables.

La présence d'autrui qui leur offre la possibilité d'avancer et d'espérer avec quelqu'un, c'est le sacrement du frère qui se vit, c'est Dieu à l’œuvre dans ce monde, c'est ce bout de ciel qui nous est offert. Il faut tout de même s'investir beaucoup pour ouvrir le ciel aux autres et pour le voir soi-même ! C'est un devoir ? Ce n'est pas un devoir au sens d'une obligation, c'est une invitation profonde que nous lance le Christ. Dans la parabole du jugement dernier, quand le Seigneur appelle les morts qui sont ressuscité, « Venez les bénis de mon Père, car à vous le Royaume des cieux est offert. J'avais faim et vous m'avez donné à manger, j'avais soif, vous m'avez donné à boire... », ils répondent : « Quand donc t'avons-nous nourri ? »  « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous l'avez fait ». Il n'y a rien de plus concret que la vie morale en Christ, rien de plus concret que de donner un verre d'eau à quelqu'un qui a soif.

Les parents le savent par rapport à leurs enfants. Nous, le savons-nous par rapport à nos semblables ? C'est cette évidence évangélique absolue qui nous est rappelée au quotidien. Le ciel, ce n'est rien d'autre que cela. Cette part de ciel est déjà possible, je le vois autour de moi. Rendre le ciel possible, c'est rendre l'homme possible. Si je vous comprends bien, il peut y avoir une interaction permanente entre le ciel et la terre ? Oui, c'est ce que j'appelais tout à l'heure une tension. Les séries télé de science fiction, pleines d'imagination, mettent souvent en scène un monde parallèle, et elles parlent de « vortex », qui sont des ouvertures d'un monde vers l'autre. Le ciel de Dieu ne fonctionne pas comme cela. Ce n'est pas un autre monde dont on n'aurait connaissance que de manière violente.
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Les parents le savent par rapport à leurs enfants. Nous, le savons-nous par rapport à nos semblables ? C'est cette évidence évangélique absolue qui nous est rappelée au quotidien. Le ciel, ce n'est rien d'autre que cela. Cette part de ciel est déjà possible, je le vois autour de moi. Rendre le ciel possible, c'est rendre l'homme possible. Si je vous comprends bien, il peut y avoir une interaction permanente entre le ciel et la terre ? Oui, c'est ce que j'appelais tout à l'heure une tension. Les séries télé de science fiction, pleines d'imagination, mettent souvent en scène un monde parallèle, et elles parlent de « vortex », qui sont des ouvertures d'un monde vers l'autre. Le ciel de Dieu ne fonctionne pas comme cela. Ce n'est pas un autre monde dont on n'aurait connaissance que de manière violente.

Ce n'est pas un monde effrayant, intimidant ? Quand une main relève quelqu'un qui est à terre, c'est effrayant ? Je ne crois pas ! C'est l'engagement qui fait peur. Mais les apôtres ont eu peur, quand ils ont vu Jésus s'élever dans le ciel ! Oui, mais que leur a dit l'ange ? « Baissez la tête et retournez auprès de vos frères sur terre, c'est là qu'il est, c'est là qu'il revient. » Oui, c'est ce que avons du mal à entendre. Il faut lever la tête pour voir le ciel, mais ensuite il faut revenir à ras de terre, et c'est peut-être là que se trouve le véritable ciel. Ce n'est peut-être pas effrayant ou intimidant, mais tout de même très exigeant. Évidemment. L'amour est exigeant, mais c'est notre réalité d'hommes.

L'amour profond, la connaissance de soi, le respect de l'autre, on y est tous favorables. Mais quand il faut agir, c'est difficile.

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